Son du marteau et frisson de vent

J'arrive pas à dessiner ... Vous aurez donc un petit poème sur la forge qui vas avec Frhau puisque c'est lui qui le vis.

Frappe comme le cœur d’un monde, frappe comme pour le réveil,
Frappe comme un cœur qui sonde, frappe pour celui qui veille,
Frappe et reforge destin, frappe le marteau futur,
Frappe ton chemin et brise en les mures …

Danse comme le vent, danse dans le temps,
Danse et réveil l’âme et le sang,
Tord le métal qui n’en chante que plus beau,
Tourne la lame pour un damas si haut.

Le cristal qui se tord, le monde qui s’enlace,
Le mou contre le dur, la danse contre sa nasse,
Un filet si fin pour celui qui détruit,
Un filet de destin pour celui qui survit.

Tout s’enlace, tout ce nait et les doigts dansent de feu,
Tout ce rêve comme un monde qui n’est fait que de vœu,
Comme le battement d’un cœur qui se refont dans l’âme,
Comme un mouvement de rêve qui transmet à la lame …

Frappe comme le monde qui n’est plus de néant,
Frappe et réveil ce qui n’est que de sang,
Frappe donne naissance à l’être de la mort,
Frappe et rêve en silence de ce qui est un sort …

Tout n’est qu’être, rien qu’un rêve qui se nait de la main,
Le passé qui renait, le futur qui dessine le sang d’un assassin,
Lame qui tranche, lame qui tue et rend l’homme orphelin,
Lame qui tranche, lame qui file un instant le destin …

Tout n’est que rêve que douleur qui se crée en silence,
Dans les mains d’un seul homme la vie qui perd son sens,
Le plaisir de crée ce qui tuera sa haine,
Ce qui tuera les hommes par les mains de l’homme même …