Merci ma belle
Lorsque rêve, lorsque danse, lorsque passe silence,
Lorsque monde et merveille s’étreignent sous le sens,
Lorsque plus que douleur semble éveiller ce monde,
Lorsque plus que noirceur semble faire cette ronde,
Elle sourit en silence, elle sourit dans sa joie,
Elle sautille en silence et vous prend dans ses bras.
Lorsque rêves s’étreignent et laisse le cauchemar,
Et toute la douleur vous reprend dans le noir,
Lorsque plus rien ne lui que tout n’est que souffrance,
Alors elle sourit et vous apprend patience.
Lorsque l’eau sur le front semble n’avoir plus de fin,
Lorsque même dans vos cœurs la chaleur s’éteint,
Lorsque dans le silence vous n’avez plus d’étoile,
Alors danse et regarde celle qui montre sa voile.
Lorsque rêve, lorsque danse, lorsque passe silence,
Lorsque monde et merveille s’étreignent sous le sens,
Lorsque plus rien ne vie et vous chercher l’espoir,
Puisez dans un sourire vous fait revoir le soir…
Lorsque rêve, lorsque danse, lorsque passe silence,
Lorsque monde et merveille s’étreignent sous le sens,
Dans ces mouvements de danse je te revois,
Toi ma sœur, toi ma muse, toi mon rêve ou ma voie…
Danse pour mes yeux flamme d’un monde incertain,
Danse donc pour mon cœur lui qui est si serin,
Danse dans ton bonheur qui nait même que le mien,
Danse donc comme tout ceux qui ne vivent plus de rien.
Merci ma belle.