Kata
Il n’était plus que silence, il n’était plus que rêve.
Il dansait avec les esprits en un long kata, une trêve.
Une flamme de cuire sur le blanc de la neige.
Un feu, un vent, pour l’adversaire, un piège.
Sa griffe fendait l’air, se retournait et s’envolait,
Sa griffe touchait la mort, et sur la vie dansait.
Sur son corps entier jouait un ami, le vent,
Son corps entier semblait ne plus connaitre le temps.
Ses mouvement était prompte rapide et juste,
Son corps de vent était souple et robuste.
Les frappes pleuvaient, touchant l’air,
Le kata continuait, il frappait l’éther.
Son sourire fixer sur son corps en perpétuel mouvement,
Son rêve fixé sur ses lèvres disparaissait furtivement.
Tout s’oublie tout ce rêve, il laisse aux hommes le monde,
Tout s’oublie, pourtant sa penser reste, contre lui à toute seconde.
Il continu sa danse se concentre sur sa griffe,
Il essaye d’oublier se sentiment qu’il le touche au vif.
Il essaye mais ne le connait, il tente mais n’y parvient,
En lui elle tourne et toujours revient.
Flamme enfouit elle le brule, mais ne le déconcentre,
Flamme enfouit elle le retient dans son antre.
Ce visage qui revient ne l’empêche de combattre,
Ce visage ne pousse pas les esprits hors de l’âtre.
Toujours il tourne et vole, toujours il danse.
Toujours il rêve parmi les esprits et continue sa transe.
Puis le vent s’arrête, la flamme se pose.
Son regard se fixe et dans l’air quelques mots se déposent.